lyrics
L’encre s’écoule, obscurant la nuit,
encore une fois, les heures fuient
sans apaisement.
Une force noire guide mes pensées.
Je le sais au fond de mes cogitations,
cet être, incontrôlable,
parangon de mon désespoir,
déjà sa plume m’appelle.
En cette nuit, l’horreur d’une résistance!
Futilité! Je sombre en lui,de par mes mots, je te promets, tu verras à nouveau!
«”Vois s’élever déjà le vent de la décadence
qui ébranle, d’acharnement, l’accomplissement.
En es-tu toujours aussi fier, éphémère passager?
L’oeil du temps ne sait pas épargner.”
Serrant le poing d’une inutile rage,
appréhension d’un funeste destin.
Pour cette cause,
injection de sens en mes jours,
ais-je vraiment la force
de contempler ce déclin?
“Lentement, le brouillard de l’ignorance recouvrira
les nécessaires réalisations d’hier,
tes larmes n’empêchant rien.
Tu assisteras, le moment venu,
à l’oubli d’un idéal, sacrifices de plusieurs.”
Égaré en ces réflexions,
les dédales de l’esprit telle une prison
(telle une prison!)
Égaré en ces réflexions,
les dédales de l’écrit telle une libération
(telle une libération!)
Que restera-t-il, sinon les ruines de l’acte?
Sombres vestiges d’un monde
dans lesquels j’erre encore.
“Et qu’attends-tu encore? Qu’espères-tu y faire, toi,
poussière parmi les souffrants du sablier?
Ne ressens-tu pas déjà ces chaînes qui t’emprisonnent?
Le temps, l’ennemi commun des hommes
t’a fait prisonnier de ton incapacité!”
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